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Désert marocain : le voyage



Photo couleur, format portrait. Ambiance doré, coucher de soleil. Le fond de la photo est flou, on peut y voir un ciel blanc, un peu couleur sable sur les côtés du soleil, au centre le soleil  d'un blanc lumineux. Quelques rayons jaunes passent devant une masse noire formant l'horizon. Cette masse noire ressemble à une montagne. Toujours flou, partant du bas de cette montagne, un blanc de sable aux contrastes marqués, dorés et noirs, ombres et lumières, contrastes dus au relief du sable, petites buttes. Au premier plan très net, une main hors cadre, sur le haut de la photo, une main gauche, par la perspective, le pouce touche le soleil. La main verse du sable fin dont la couleur dorée est éclairée par la lumière du soleil. Il est comme éclairé et ressort énormément par rapport au sable du sol. Le sable tombant de la paume de la main et glissant sur les doigts tombe sur une petite butte de sable également parée d'ombre et de lumière avec quelques grains de sable scintillant comme des étoiles dans la nuit.
L'or du désert

Il y a un an, je partais pour l'Afrique, direction le Kenya. Je suivais Emmanuelle dans cette idée, un peu folle je l'avoue mais si excitante, de cocréer et coanimer la retraite Human en terre africaine. Nous embarquions alors pour un voyage en terre Maasaï. En route vers Nairobi et la forêt magique abritant le camp Neloïta.

Là-bas, j'ai senti l'authenticité de ce que je vis ici. J'ai validé que l'extraordinaire se trouve dans l'ordinaire et que la beauté de la vie se rencontre dans la simplicité.



Photo couleurs, format portrait. Photo surexposée, avec un soleil puissant amenant à la photo une lumière blanche, presque aveuglante. Le ciel est bleu azur, sur la gauche semblant être accrochés à des branches d'arbres des nuages cotonneux blanc, également très lumineux.  Sur la droite, le soleil, boule blanche hyper lumineuse laisse descendre un trait lumineux de la même couleur jusqu'au sol. Un groupe de personnes descend une colline, le chemin est en terre, couleur argile. Il est bordé d'herbe d'un vert clair vif. A gauche, des arbres de verts différents, vert foncé vers le fond de la photo, vert presque vert pomme sur le devant, on distingue quelques branches bien dessinées. Sur la droite un arbre imposant sur le fond de la photo, le tronc large avec des branches dégarnies semble presque mort, il est de couleur noir sur la photo. Au premier plan à droite également un buisson du même vert que l'arbre de l'autre côté au premier plan aussi. Sur le devant, une femme tenant un bâton très fin de couleur clair, ocre jaune. Elle porte une casquette noire, des lunettes rondes aux verres teintés, un tee-shirt manches courtes qu'on devine vert kaki, à la taille une veste attachée noire, un pantalon style militaire kaki avec des tâches écrues. Aux pieds des baskets noires aux lacets blancs. Derrière elle, une autre personne, attentive au chemin pentu, a la tête baissée. Elle a également dans sa main droite un bâton identique. Elle porte un chapeau écru, un tee-shirt manches courtes bicolore noir et gris, style militaire aussi, un pantalon noir et des baskets blanches. A sa gauche, deux personnes, une personne type européen tient son chapeau écru dans sa main gauche, un bâton dans sa main droite. Elle est habillée d'un tee-shirt manches courtes et d'un pantalon gris et porte un sac à dos noir, une personne type africain, le contre jour ne permet pas de définir son habillement mais il tient également dans sa main droite un bâton. Au fond, on distingue d'autres personnes, au moins deux.
Retraite Human - Kenya Février 2024

Au moment où vous lirez cet article de blog, nous serons cette fois-ci au Maroc, plus exactement au cœur du désert marocain. La retraite Human nous offrira de rencontrer les nomades œuvrant avec Racines du désert et leur culture.

Après une nuit dans un Riad à Marrakech, nous partirons pour 8 heures de route en bus. Le transfert jusqu'au désert nous offrira de traverser l'Atlas par le col Tizi n'Tichka. Nous descendrons ensuite dans la vallée du Draa jusqu'à M'Hamid, défini comme la porte du désert. C'est de là que nous partirons vers le bivouac fixe situé entre les dunes.



La Retraite spirituelle Human au cœur du désert marocain : voyage en terre inconnue


Le début de mon article pourrait vous laisser penser que l'aventure commence aux portes du désert, il n'en est rien. En effet, Emmanuelle en a parlé dans un de ses derniers articles de blog, l'aventure a commencé dès les premières inscriptions. Un grand nombre des participants de la Retraite Human 2024 nous a suivi pour ce voyage dans le désert marocain, certains viennent accompagnés d'amis, nous offrant ainsi de rencontrer de nouvelles personnes. Les échanges dans le groupe WhatsApp créé pour l'occasion nous révèlent l'explosif mélange d'excitation et de peurs. Chacun pose déjà, sans même le savoir, son empreinte sur ce chemin à parcourir ensemble.



Photo couleurs, format portrait. Désert de sable fin et doré avec des dunes. Au fond, il y a un immense nuage de sable qui s'élève des dunes. Le ciel est gris blanc avec des teintes légères de sable. Le contraste de couleurs des différents versants des dunes, ombre et lumière, leur donne des arrêtes tranchantes. Au pied des dunes, le sable dessine des vaguelettes. Au premier plan, un touareg, vêtu d'un chèche, un pantalon et d'une tunique souple manche longue. Sa tenue est assortie au sable. Son dos, vers nous est dans l'ombre, il marche vers les dunes et le nuage de sable, poussière de sable qui vient jusqu'à ses pieds.
Racines du désert

La Retraite Human au rythme du désert marocain


Chaque journée se déroulera selon la même trame. Et c'est dans un rituel sécurisant qu'elles se succéderont et nous proposeront de lâcher prise.


Le matin, 3 à 4 heures de marche, trek au rythme de la caravane et des dromadaires. Accompagnés et guidés par les nomades, nous découvrirons des paysages magiques invitant à contempler leur extraordinaire beauté, porteuse d'immensité et de simplicité.

Cette marche quotidienne nous amènera à nous observer, à être attentif à nous-mêmes et aux autres. Chaque pas nous amènera un peu plus en profondeur, et dans le désert, et en nous-mêmes. Nous n'aurons d'autre choix que d'aller à la recherche de nos ressources et de voir comment les exploiter. Nous ne pourrons plus nous illusionner sur nos limites et nos croyances.

Être face à soi-même dans cette immensité.

Les après-midi seront dédiés à un temps de repos, bien mérité, et à nos ateliers d'exploration de soi. Notre fil conducteur pour cette retraite Human 2025 est « Seul, je suis un grain de sable, ensemble nous sommes le désert ». Au programme : questionnement personnel en lien avec la marche matinale et notamment le rapport aux sensations dans son corps, aux émotions traversées, au regard des autres, à sa place dans le groupe, à la perte de repères visuels, la perte de confort et bien d'autres choses encore. J'y reviendrai plus en détail, une fois la retraite passée, lorsqu'à mon retour, je coucherai sur écran quelques mots sur cette nouvelle expérience.


Les midis et les soirs seront des espaces « cocoon » et de partages avec les nomades : montage du campement, thé, préparation et repas, feu, musique et chants, échanges.



Photo couleurs, format paysage. Photo d'une tente de campement mobile d'un trek organisé par Racines du désert. Une tente couleur sable, type chapiteau, toit quatre pentes, tenue par quatre cordes plantées dans le sol. Ici la tente est ouverte, la toile est relevée formant une porte rectangulaire. Tout autour du sable. Désert de sable doré et fin. Sur la droite de la tente, une petite dune, le versant vers la tente est lisse, portant l'ombre de la tente, la crête de la dune forme une vague, elle fine et acerbe. L'autre versant plus foncé, moins de lumière est dessiné de vaguelettes parallèles. A l'horizon, des buissons vert foncé. Le ciel couleur azur est lumineux. Sa couleur part d'un bleu presque blanc au niveau de l'horizon et se fonce en montant vers l'extrémité de la photo.
Campement - Racine du désert

La retraite Human au rythme de mon corps et de mon cœur


Et personnellement, qu'est-ce qui est là pour moi ? Bonne question ! Là encore vous en saurez peut-être plus à mon retour – et moi aussi - dans un prochain article de blog.


Le voyage au Kenya (articles de blog ici) m'avait vraiment permis de valider que ce que je portais et vivais sur mes terres était bien ancré en moi et que j'étais capable de rester au cœur de cet espace de paix.

Je l'avais vécu comme un retour aux sources, des retrouvailles.


Belle transition : « des retrouvailles »... cela pourrait bien être ce que je vivrais en posant mes pieds sur ce sol chargé d'histoires. L'Afrique du Nord, terre de naissance de ma famille maternelle ! Je ne sais pas vraiment mais j'avoue ici qu'en écrivant ces lignes quelque chose se passe en moi, une sensation, une émotion sous-jacente même. Un mot : réconciliation… à suivre.


Ce que je sais, c'est que je serai touchée par la beauté du désert, mon émerveillement sera au rendez-vous, ma gratitude aussi. Gratitude envers la vie et sa beauté, envers mes parents de m'avoir offert cette vie, à Emmanuelle d'initier le "oser", à vous qui répondez présents et faîtes que ces rendez-vous existent et à moi, de me suivre dans mes envies en toute confiance.

L'immensité et l'infini de cet espace, de cette nature viendront nourrir mon amour de la découverte et de l'inconnu. Ils viendront aussi souligner et embellir ma perception du vide et ma certitude de faire partie de ce tout.

Pour moi, le point évident au centre de ce voyage dans le désert, mon corps m'en a déjà informée. C'est lui ! Depuis plusieurs mois, je vis avec les impacts physiques d'une opération chirurgicale subie. La régulation de mon énergie et de mon endurance ne sont actuellement plus les mêmes et je me découvre autrement, je me vis autrement. Alors ce voyage c'est aussi un rendez-vous inédit entre lui et moi. Et plus que de l'appréhension, c'est une sorte d'impatience qui se manifeste. J'ai hâte de voir comment nous allons vivre cette aventure, ensemble.


Photo couleurs, format portrait. Zoom sur du sable fin doré. La partie haute de la photo est floue donnant une perspective. Au premier plan, très nettement sont dessinées des lignes courbes, jeu d'ombre et de lumières formant des ondulations. En surface, des grains de sable sont brillants comme des paillettes dorées.
Contacter la richesse de la vie pour accompagner la mort

Enfin, je sais que cette expérimentation dans l'immensité et le dépouillement qu'offrira de vivre la connexion au désert marocain me conduira inévitablement à m'enseigner sur le processus de fin de vie réel et symbolique. L'expérience humaine vécue fertilisera ma connaissance et mon expérience, elle se posera comme une richesse supplémentaire dans mon accompagnement professionnelle et ma connaissance des comportements humains.

Le rendez-vous est pris, les invités seront : le vide, l'immensité, l'attention portée aux besoins de soi et des autres, les limites, les sensations corporelles, le partage, la joie, les envies, la beauté, la confiance sans oublier l'imprévu, l'inconnu etc. et surtout une bande d'humains prête à vivre intensément le « seul ensemble ».


Désert marocain : le voyage au cœur de mon humilité.


Voilà, le plus important !


A bientôt.



 
 

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